Kokura (page précédente) est une ville moderne, certes... comme le Japon sait en produire à profusion,
mais des temples multi-séculaires permettent de se faire une idée de ce qu'était la vieille civilisation japonaise.
Hiroshime était, elle aussi, une ville remplie de temples et de maisons japonaises traditionnelles.
Le 6 août 1945 à 8 h 15 du matin... le monde entrait dans une nouvelle ère : celle de la terreur atomique. La ville d'Hiroshima venait d'être rayée de la carte.
(Nikkor AF-S 28-300mm à 28mm, 1/30sec f/4 ISO 1600)
A Hiroshima, à l'entrée du musée du Mémorial pour la Paix, une horloge indique l'heure à laquelle la vie s'est arrêtée.
La bombe a explosé à 580m du sol, presque à la verticale du dôme Genbaku.
Alors que les constructions alentour ont été instantanément rasées,
cet édifice, qui a subi le souffle de l'explosion presque à sa verticale, est resté partiellement debout. Tous ses occupants ont été tués sur le coup.
(Nikkor AF-S 28-300mm à 35mm, ISO 100)
La couverture du dôme, en cuivre, a été volatilisée par l'explosion, mais la structure en acier de la coupole, restaurée,
permet de visualiser l'aspect du bâtiment en 1945.
La rivière Motoyasugawa coule toujours paisiblement au pied du dôme à travers Hiroshima.
(Nikkor AF-S 28-300mm à 80mm, ISO 1600)
Le Mémorial pour la Paix d'Hiroshima.
Une flamme y brûle en permanence en souvenir des victimes du 6 août 1945.
(Nikkor AF-S 28-300mm à 300mm, ISO 1600)
Trois jours plus tard, le 9 août 1945 à 11 h, c'est au tour de Nagasaki de subir le feu nucléaire.
Le mémorial aux victimes de la bombe à Nagasaki est d'une sobriété monacale.
(Nikkor AF-S 14-24mm à 14mm, 1/30sec ISO 1250)
Le mémorial pour la paix d'Hiroshima.
Dans le lointain, le dôme Genbaku.
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Tsutomu Yamaguchi, 29 ans, ingénieur dans les chantiers navals Mitsubishi, se trouvait à Hiroshima pour affaires.
Le 6 août 1945 à 8 h 15, il se dirigeait vers la gare pour rentrer chez lui... voyage interrompu à 3 km de l'épicentre de la bombe.
Les oreilles sourdes, les yeux aveugles, brûlé au 3e degré sur les bras et une partie du visage, il est le témoin groggy des scènes apocalyptiques
qui endeuillent Hiroshima.
Il réussit non sans mal à rentrer chez lui... à Nagasaki.
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(Nikkor AF-S 28-300mm à 35mm, ISO 200)
Dans la matinée du 9 août, il est aux prises avec les moqueries de ses collègues de travail
qui ne peuvent croire ce qu'il rapporte avoir vécu trois jours plus tôt à Hiroshima, parce que c'est tout simplement incroyable.
A 11 h, les moqueries de ses collègues cessent brusquement : ils sont également à 3 km de l'épicentre de la 2e bombe qui frappe le Japon.
Tsutomu Yamaguchi a été officiellement reconnu, 64 ans après, comme la seule personne à avoir survécu aux deux attaques nucléaires d'Hiroshima et Nagasaki.

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Il fait partie des victimes de la bombe, catégorie d'individus appelés hibakusha.
Les hibakusha ont été et seraient encore victimes de fortes discriminations au sein de la société japonaise (chômage 70% supérieur à la moyenne, source = Wikipedia).
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(Photographie exposée au Mémorial pour la Paix d'Hiroshima).
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(Nikkor AF-S 28-300mm à 50mm, ISO 1600)
Hiroshima et Nagasaki : renversant.
65 ans après Hiroshima et Nagasaki, le nucléaire frappait à nouveau le Japon... à Fukushima.
(photo prise au smartphone)